Le problème avec la vente de seconde main, c’est que les gens ne paient pas de taxes…

Vente de seconde main= Vente d’occasion= Quelqu’un qui n’a plus besoin d’une chose à un moment X la troque contre quelques pièces et billets auprès de quelqu’un qui en a précisément besoin à ce même moment X.

Pour moi, la vente de seconde main sans intermédiaire est un peu comme la célèbre application de transport qui sème la controverse auprès des chauffeurs de taxi actuellement…cela fait partie de la solution au problème mais tue effectivement l’emploi et l’économie locale…dans ce domaine.  Toutefois, il me semble bien que d’autres emplois se créent au niveau de la gestion de toutes ces petites organisations, mais que sais-je…rien du tout ! Le sujet est vaste et fortement argumentable selon chaque point de vue alors je ne souhaite pas lancer une discussion peut-être stérile sur ce point…

Toujours est-il que j’ai entendu il y a quelques temps déjà dire que le « gouvernement » (du Québec ou du Canada aujourd’hui je ne sais jamais lequel des deux a les idées les plus st…farfelues…helloooo débat !) songeait à taxer les gens qui faisaient des achats de seconde main. Ceci via certaines plateformes gratuites de petites annonces, web notamment, comme le réputé Kijiji au canada ( Le Bon Coin en France). Bon alors, taxer Kijiji, comme on taxe le rachat du vieux Bazou (=vieille voiture) de grand-papa au Québec… mais…pour-quoi ? Parce qu’on le sait tous, les gens qui achètent en seconde main le font pour échapper aux taxes ! Ceux sont souvent eux qui envoient leur argent aux îles Caïman d’ailleurs…Heh !?!

Bientôt on va demander aux gens qui utilisent un lift (mot québécois, oui ça ressemble étrangement à de l’anglais mais c’est du québécois je vous jure , qui signifie offrir un transport à quelqu’un qui va dans la même direction que nous, aussi dit, co-voiturage.) de payer une taxe pour ceux qui roulent à vélo et utilisent nos routes sans payer quoi que ce soit ! (Honnêtement je m’excuse auprès de la population québécoise si le gouvernement y voit  là une formidable opportunité à venir…)

Qu’est ce qu’une taxe ? Beaucoup se vantent d’en payer, mais combien  en connaissent vraiment les tenants et aboutissants ? Je sais que je suis particulièrement ignare et lente d’esprit, je le reconnais bien volontiers, mais j’ose supposer ne pas être la seule à ne pas en savoir beaucoup plus que taxe = montant fixé par l’Etat que je dois donner à l’Etat afin de faire perdurer l’Etat, les hôpitaux, et les services de déneigement mais surtout parce que je n’ai pas vraiment mon mot à dire, sinon on me prend ma maison ou pire encore… En vérité (, il faut bien différencier l’impôt qui donne effectivement lieu à une contrepartie (un budget pou l’entretien des écoles, le financement des hôpitaux, des allocations aux familles ou aux personnes sans emploi, etc.) et la taxe. Celle-ci, prend l’aspect de scolaire, de transport ou de taxe de vente sur les produits et les services. Elle est fixée somme toute assez « arbitrairement » et ne vous donne droit à…rien du tout. Attention, cela ne veut pas dire que cet argent ne va servir à rien, non, non, toutefois, il semblerait que le citoyen moyen n’ait pas vraiment droit de regard dessus. Le gouvernement peut l’utiliser pour financer une école, comme il peut décider de l’utiliser pour financer des partenariats avec des multinationales polluantes et destructrices d’emplois voire destructrices tout court. Vous saisissez ? Ainsi donc, vous comprenez mieux comment il est possible d’investir une partie de l’argent du FOND VERT dans l’installation d’ailettes sur des avions et d’en être fier… si au moins ces ailettes avaient une vocation écologique… Bon.

C’est ainsi que nous payons au Québec une taxe de vente sur un Bazou polluant dont quelqu’un ne veut plus en s’enregistrant à la société d’assurance automobile. L’acheteur du véhicule neuf a déjà payé une taxe qui a servi on ne sait où (mais probablement pas dans le budget environnemental ou social), et le nouvel acquéreur doit en faire autant parce que le gouvernement à eu le déterminant rôle à jouer dans la transaction de… fournir une nouvelle carte d’immatriculation annuelle et donc pas écologique du tout?

C’est ainsi que les gouvernements semblent se dire que nous sommes disposés à payer toujours plus, pour toujours moins (oui mais il y a les retours d’impôts…) , à l’image d’une taxe de bienvenue dans votre nouvelle maison (des années 60), en échange de… même pas un bienvenue.  Et je ne plaisante pas, la taxe de bienvenue existe bel et bien au Québec lors de l’achat d’une maison. Je n’ai aucun modèle de comparaison international et je ne suis pas là pour dénoncer où valoriser un système plus qu’un autre, comme tout dans la vie, il y a des avantages, et des inconvénients à la façon d’être de chaque chose, et toujours de bonne raison pour prouver que sa cause est  juste.

Mais quand même, ma juste cause (même si personne ne me la demande) est qu’à moins qu’on ne donne l’argent de mes taxes Kijiji à des organisations humanitaires, à des personnes  plantant des arbres contre la déforestation  ou à des refuges protégeant la faune en danger (ou bien…à Kijiji, pour commencer!)… Je ne vois pas de quel droit l’autorité décide de me prendre de la sorte de l’argent difficilement gagné et très vite dépensé. Ou alorsau moins, qu’on nous offre avec cet argent de nous instruire sur les notions de base de fiscalité pour apprendre à gérer le peu d’argent qu’il nous reste; comme ces personnes qui connaissent bien les banques des îles Caïmans, de la Suisse et de l’Arabie Saoudite…Qu’en pensez-vous ?

Pour le reste du Monde, dans votre pays, ça se passe comment, est-ce que les gens sont ingrats comme moi et râlent aussi parce qu’ils ne comprennent rien à la fiscalité  ?

De bons baisers, d’Occasion !

 

ATTENTION, en bonne Québécoise-vue-par-Radio-Canada, je n’ai rien d’une professionnelle des billets verts (sont-ils verts?), ni même d’une amatrice comme vous le voyez, je suis simplement curieuse, alors je suis très ouverte à recevoir vos contestations scandalisées de professionnels fiscalistes face à mon article.